Une députée dynamique au niveau national et sur son territoire

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Véronique Riotton, députée de la première circonscription de la Haute-Savoie (cantons Annecy nord-ouest, Annecy-le-Vieux, Rumilly et Thorens-Glières) depuis 2017, fait le point sur son actualité bien remplie aux niveaux national et local. Quinze mois après sa réélection pour un deuxième mandat, la parlementaire dresse le bilan de l’année écoulée, évoque les sujets qui lui tiennent à coeur et pour lesquels elle mène diverses actions, puis aborde les perspectives des mois à venir.

Favoriser les femmes et les jeunes dans les politiques publiques

Spécialiste de l’économie circulaire, du développement durable et de l'aménagement du territoire, engagée pour les droits des femmes et l’égalité des chances entre femmes et hommes, Véronique Riotton est une personnalité politique active, à la fois à l’Assemblée nationale et sur son territoire. Une des ses principales missions, tout en oeuvrant pour que les politiques publiques favorisent les femmes et les jeunes, est de porter les préoccupations des Haut-Savoyards au Parlement et de faire connaître les spécificités territoriales. Le pouvoir d’achat, le logement, l’emploi, l’agriculture et la santé sont au coeur de ses priorités, avec toujours pour toile de fond la transition écologique et économique. Sur le plan national, en tant que présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, elle se dit très mobilisée pour la santé des femmes, leur place dans le sport (la députée fait elle-même partie du XV Parlementaire) et dans les instances dirigeantes, mais aussi pour la lutte contre les violences conjugales.

«Mon cheval de bataille, c’est le logement»

Au niveau local, la députée l’affirme : «mon cheval de bataille, c’est le logement». Dès le premier texte du projet de loi sur le pouvoir d’achat en juillet 2022, elle dit avoir «tout retoqué» pour que le logement y soit intégré car «en Haute-Savoie le pouvoir d’achat passe par le logement. Nous allons avoir un gros projet de loi sur ce sujet en 2024». Concernant la prime de la vie chère, elle dit y être favorable mais estime que ce n’est pas le combat suffisant : «Je suis pour cette prime mais selon moi ce n’est pas suffisamment la solution car dans notre département, c’est en travaillant sur le logement qu’on arrivera vraiment à changer la vie des gens». La députée travaille sur une dizaine de dispositifs, notamment sous forme de propositions de loi, pour amener des solutions qui fassent le lien entre emploi, logement et foncier. «Ce pourquoi je me bats, c’est que la Haute-Savoie est très différente de la France entière. Quand on s’intéresse à la loi, il faut qu’il y ait une forme d’universalité, donc mon travail consiste à faire venir les ministres sur le territoire». Ces douze derniers mois, de nombreuses visites ministérielles ont eu lieu.

Le dynamisme économique et la recherche de main d’oeuvre engendrée dans un département qui subit la difficulté de recrutement, la tension dans les services de santé, la protection de l’agriculture locale (problématiques loup et brucellose), le coût de la vie… sont «tout autant de particularités dont je me fais porte-parole pour que nous puissions expérimenter des solutions proposées par les acteurs locaux ou bénéficier de mesures dérogatoires si besoin».

Des citoyens de divers avis politiques engagés auprès de la députée

Quelques mois après sa réélection, Véronique Riotton a lancé un collectif de démocratie participative, «Les citoyens engagés», afin de donner envie aux habitants de sa circonscription de s’impliquer dans l’action publique. Ce collectif qui rassemble aujourd’hui 70 personnes (hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, actifs, retraités…) est composé de 50% de volontaires et 50% de tirés au sort. «Cela fonctionne super bien. L’objectif est d’atteindre 100 personnes». Comme l’explique la parlementaire, ces citoyens d’avis politiques divergents travaillent sur des sujets qu’ils ont choisis, à travers des discussions constructives. Ils se réunissent régulièrement tout au long de l’année, dans des communes différentes, aux côtés de deux co-animateurs. Les thématiques sur lesquelles ils travaillent sont la santé, la transition écologique et économique, le logement, l’engagement des jeunes et le sport. L’idée est qu’ils soient acteurs de la prise de décisions, qu’ils expriment ce qu’ils veulent voir changer, qu’ils fassent des propositions, qu’ils alimentent les projets de loi afin d’enrichir le travail de leur députée. «Pour avancer, il faut cette pluralité-là. C’est une belle dynamique, même si certains n’ont pas continué. Ce n’est pas toujours facile de s’engager dans le temps, mais on n’a pas eu un seul départ disant que cela ne servait à rien. Tous saluent le principe de ce collectif». Véronique Riotton les rencontre tous les trois mois lors de plénières. Elle lance d’ailleurs un appel aux collectivités pour la mise à disposition de salles afin d’accueillir ces citoyens engagés.

«L’Albanais est un territoire que je trouve attachant»

Souvent présente sur le territoire de Rumilly et ses environs, Véronique Riotton dit s’y sentir bien. «L’Albanais est un territoire que je trouve attachant, avec une vitalité économique, sociale, associative et culturelle, et évidemment avec son agriculture». C’est d’ailleurs à Rumilly qu’est née l’idée de lancer un Parlement des jeunes pour les 11-18 ans. Cette initiative est portée par deux anciens membres du Conseil Municipal des Jeunes, Océane et Killian (maire jeune sur l’année scolaire 2020-2021) afin que la jeunesse puisse participer à l’engagement public et à la vie citoyenne à l’échelle de la circonscription.

«Je souhaite des discussions plus sereines et des oppositions plus constructives»

Concernant le débat à l’Assemblée nationale, Véronique Riotton, lors de sa réélection en juin 2022, envisageait la suite «à la fois au travail et au combat afin que les oppositions, jusqu’alors porteurs de projets de blocage, acceptent le débat afin que nous arrivions à transformer des projets de loi constructifs pour nos territoires. Nous devrons travailler en coalition avec d’autres forces, dans une dynamique de rassemblement». Aujourd’hui, elle constate que, malgré cette crainte «de ne pas pouvoir légiférer, nous avons eu plus d’une trentaine de textes en propositions de loi qui ont permis de travailler dans un arc républicain, pour essayer de contenir à la fois le Rassemblement National et La France Insoumise qui sont dans des postures de tout ce qu’on veut sauf de travailler. Je trouve que nous avons été une Assemblée au travail de la négociation, encore plus que sur le premier mandat. Je souhaite des discussions plus sereines et des oppositions plus constructives».

 

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