Une diversification des modes d’accueil

Lecture 4 minute(s)

«Cette étude consacrée à la petite enfance s’inscrit dans la réflexion menée par la Communauté de Communes sur son engagement en matière de politique sociale». 
La Communauté de communes Rumilly Terre de Savoie a publié sur son site internet la synthèse d’une étude menée sur les modes de garde des enfants de moins de trois ans sur le territoire. Une étude qui, pour Viviane Bonet, vice-présidente de la Communauté de communes  en charge du développement social et du logement, veut mesurer «l’adéquation entre l'offre et l'accueil sur l'ensemble des communes et les besoins d'accueil des plus jeunes enfants».
Pour approcher au plus près les besoins des familles, l’étude, au préalable, évalue les données démographiques du territoire de l’intercommunalité Rumilly Terre de Savoie qui, entre 2010 et 2015, a gagné 3 050 habitants (+2,2%), en particulier du fait d’un solde migratoire fortement positif (+1,4 % par an). 
Avec une tendance au vieillissement : en 2015, 20% de la population a plus de 60 ans. Même si la part des jeunes reste importante, plus dans la ville centre que dans les communes rurales qui, avec un coût du foncier élevé, attirent peu de jeunes couples. Conséquence, le nombre global des enfants de moins de trois ans diminue dans les communes rurales.
Des capacités 
supérieures à la moyenne départementale
L’offre d’accueil petite enfance est proposée en majorité par les assistant(e)s maternel(le)s, même si cette activité est en légère diminution. 
Les modes d’accueil tendent à se diversifier, en particulier du fait d’un récent développement de l’offre privée, principalement les micro-crèches. 
Au final, les capacités théoriques d’accueil des enfants de moins de trois ans sont plutôt supérieures à celles du département, malgré une légère baisse en 2016. Et, en très grande majorité, les parents de jeunes enfants sont satisfaits des modes de garde proposés et de l’organisation de leurs semaines, même s’ils sont parfois contraints de cumuler plusieurs modes de garde.
Au terme de cette étude, à consulter sur le site de la Communauté de communes, les élus ont proposé quelques pistes d’orientation. 
D’une part conforter le rôle du Relais des assistants maternels et parents (RAM) en développant ses missions de veille, d’accompagnement des assistants maternels, pour «suivre l’évolution de la demande d’accueil petite enfance afin d’anticiper les besoins».
En collaboration avec le CCAS de Rumilly, l’objectif est également d’envisager des solutions d’accueil collectif dans un contexte d’équilibre public/privé, en particulier des projets innovants (maisons des assistants maternels (MAM) et micro-crèches). 
Autres pistes de travail, l’amélioration du besoin en accueil occasionnel et atypique, et développer la communication en direction des familles. 

Une dynamique d’accueil
Dans les communes bourgs et villages, l’enjeu principal consiste à maintenir une dynamique d’accueil individuel aux côtés d’un accueil collectif privé en développement. 
Dans la ville centre, il s’agit de veiller à conserver une offre accessible à l’ensemble des familles et un équilibre entre le nombre de places en accueil collectif public et le nombre de places proposées par les crèches privées.
«En retenant la thématique de l’accueil Petite enfance», conclut Viviane Bonet, «les élus ont manifesté leur volonté d’identifier les moyens de favoriser le développement de la cohésion sociale et l’ancrage territorial des familles : étudier les besoins en termes de services, d’équipements et de prestations ».
 

Publicité

Lire aussi

Icone

Hebdo des Savoie

www.hebdo-des-savoie.fr

Ajouter à l'accueil