Une fin de match complètement folle
Après leurs deux défaites concédées à l’extérieur, les Rumilliens ouvraient dimanche à domicile avec l’obligation d’engranger des points. Contrat rempli.
Le challenge n’était pourtant pas si évident car l’adversaire, Nantes, club pourtant promu, avait remporté ses deux premiers matchs contre Dijon puis le Servète de Genève. Des Nantais venus sans trop de pression sur les épaules qui posaient d’emblée la main sur le ballon. Ils obtenaient une première mêlée fermée à hauteur des 22m rumilliens. Les Nantais avaient bel et bien des intentions.
Dans la continuité, les «rouge et noir» s’invitaient à leur tour dans le jardin opposé et sur un contact trop appuyé de l’épaule sur Buge, un Nantais écopait d’un carton jaune (7e). Guigue optait pour la pénal’touche. S’en suivait un premier temps fort des Rumilliens dans la zone de marquage. Après moult percussions, Guigue trouvait la brèche pour aller planter le premier essai (7-0, 9e). Cela mettait les Rumilliens en confiance. Ils récupéraient nombre de ballons précieux sur des coups de pied mal assurés par les Nantais. Le vent fort était en effet un élément perturbateur que les Nantais ne maîtrisaient apparemment encore pas. Deux ballons trop longs sortaient par exemple hors zone. Des munitions que les Rumilliens n’exploitaient pas. A la demi-heure de jeu, le score n’avait pas évolué et Nantes ne se montrait guère dangereux. Les visiteurs assuraient cependant leurs prises en touche. Il fallait la sortie de Buge sur carton jaune (32e) pour créer le déséquilibre dans la défense rumillienne. En pilonnant près de la ligne, les Nantais finissaient cependant par se mettre à la faute. Les «rouge et noir» desserraient alors l’étreinte puis dans la foulée mettaient à mal le pack adverse. Rumilly était en train de prendre un véritable ascendant en faisant parler sa puissance. Pour preuve cette nouvelle cocotte orchestrée qui bousculait tout sur son passage sur une vingtaine de mètres et qui s’invitait dans l’en but juste avant la pause (14-0, 40e). Face à un vent fort, les Rumilliens géraient cette première période de manière efficace avec la faculté d’enfoncer le bouchon lors des 40 minutes suivantes.
Un relâchement coupable des Rumilliens
A la reprise une action rondement menée par les visiteurs auraient mérité meilleure récompense qu’un en avant malheureux de l’ouvreur lancé pleine balle vers l’en but. C’était une chaude alerte pour les «rouge et noir» et un avertissement que le match était loin d’être gagné. Rumilly était donc aussitôt dans la réplique avec un sauvetage in-extrémis du même ouvreur dans son propre en-but cette fois. On n’était pas dans l’attentisme. Bien au contraire. Guigue ajoutait 3 points supplémentaires sur une pénalité (17- 0, 45e) à défaut de mieux. Mais les protégés de Maxime Mermoz et Eric Tomamichel avait le tort de relâcher leur attention et cela coûtait immédiatement deux essais de Lavenant et Malaboeuf en 4 petites minutes (17- 10, 55e). Deux banderilles que les Rumilliens n’avaient pas senti venir, mais qui relançaient complètement les débats. Nantes y croyait à nouveau et multipliait les temps de jeu. Les «rouge et noir» tiraient cependant le rideau puis se rassuraient avec un essai de Giordanengo (24-10, 60e). Nantes accusait le coup et concédait même un quatrième essai (29-10, 67e), le second de manière collective du pack «rouge et noir» Cette fois, la victoire ne pouvait plus échapper aux Rumilliens. C’était mal juger les visiteurs qui n’entendaient rien lâcher. D’où une fin de match de pure folie et des essais qui tombaient comme à Gravelotte dont 3 en faveur des Nantais qui arrachaient sur le fil le point de bonus défensif. Heureusement que Buissart avait été lui aussi à dame pour signer le 5e essai des locaux (74e).
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Essai en force des «rouge et noir».
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Difficile de se faufiler au milieu de la défense adverse.
