Yohann Tranchant, nouveau président

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Suite à une élection annulée, le SMIAC revote. Le Comité syndical du SMIAC se réunissait ce jeudi 14 janvier à la Salle des fêtes de Cusy, pour réélire son président et les membres du Bureau syndical. Une première élection s’était tenue en septembre dernier, mais a été annulée par un jugement du Tribunal administratif du 28 décembre 2020 pour plusieurs irrégularités.
Après avoir entendu chacun des deux candidats - Yohann Tranchant et Serge Bernard-Granger - les délégués syndicaux ont élu Yohann Tranchant par 13 voix contre 5 et 1 vote blanc.

Un Bureau représentatif du bassin versant
Souhaitant une représentation équilibrée de la gouvernance au sein du bassin versant, Yohann Tranchant a proposé que les 2 vice-présidents soient issus des deux autres sous-bassins (Moyen-Chéran et Haut-Chéran).
Ainsi, Hervé Ferroud-Plattet, maire d’Ecole-en-Bauges et délégué au SMIAC par Grand Chambéry, est élu 1er vice-président (Haut Chéran)
Agnès Barillier, conseillère municipale d’Alby-sur-Chéran et déléguée au SMIAC par Grand Annecy, est élue 2e vice-présidente (Moyen Chéran)
Le Bureau est complété par Jean-François Braissand (maire d’Entrelacs, Grand Lac), Francis Vaujany (adjoint à Boussy, Rumilly Terre de Savoie), Pierre Francillard (adjoint à Héry/Alby, Grand Annecy) et Jean-Pierre Fressoz (maire de La Compôte, Grand Chambéry)

Un président déjà 
sur le pont

Yohann Tranchant, par ailleurs maire de Sâles et vice-président de Rumilly Terre de Savoie en charge des déchets et des milieux aquatiques, mesure l’ampleur de la tâche : «Le SMIAC est l’outil de mutualisation et de solidarité des 4 intercommunalités du bassin versant du Chéran, pour la bonne gestion de la rivière, des ruisseaux qui la rejoignent, des zones humides. Le dynamisme de nos territoires et la multiplicité des usages de l’eau accroissent la pression sur ces écosystèmes aquatiques. Le changement climatique n’arrange rien en la matière, nous devons intégrer ce paramètre dans une logique d’adaptation, n’ayant pas de prise significative sur le climat à notre échelle».
Mais si la pression sur les milieux est forte, celle sur les finances l’est également au niveau du syndicat. «Pour faire encore mieux demain qu’hier et assurer les missions qui nous sont dévolues, nous devons assoir nos capacités financières : optimiser nos coûts de structure pour mieux investir sur le terrain, contractualiser avec nos partenaires financiers (Agence de l’Eau, Départements…) sur la base d’un programme d’actions plus lisible pour accroître leurs contributions.»
Enfin, le président a à coeur de mieux diffuser l’action du SMIAC auprès de tous les publics : «Le SMIAC joue de longue date un rôle d’animation et de concertation dans le domaine des milieux aquatiques, de la ressource en eau, du risque inondation. Cette mission doit être poursuivie, dans les écoles et auprès du grand public. Il faut conscientiser les services rendus par les milieux naturels. La labellisation Rivière sauvage participe à cela, c’est une démarche à poursuivre. Habitants, entreprises, institutions, nous sommes tous acteurs du grand cycle de l’eau de ce bassin versant. Mieux le savoir, mieux le comprendre, c’est le premier pas vers la préservation sur le long terme. Et puis nous travaillons avec de l’argent public, les citoyens doivent voir à quoi cela sert».

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